
L’armée indigène La défaite de Napoléon en Haïti
- Préface de Lyonel Trouillot
ISBN : 9782895963578
Qui, en dehors d’Haïti, a déjà entendu parler de la bataille de Vertières, point d’aboutissement de la guerre d’indépendance haïtienne? Qui sait que cet affrontement s’est soldé, en 1803, par l’une des pires défaites napoléoniennes? Que les Noirs s’y réclamaient des idéaux de la Révolution? Pourtant, cette bataille aurait dû faire date : son issue, désastreuse pour la puissance coloniale française, allait fissurer de manière irrémédiable les assises de l’esclavage.
Dans cet ouvrage, Jean-Pierre Le Glaunec décrit la violence inouïe de cette guerre entre maîtres et anciens esclaves, entre les forces des généraux Leclerc et Rochambeau et l’armée, dite «indigène», de Jean-Jacques Dessalines. Il interroge le sens de son occultation par l’historiographie française, mais aussi le rapport trouble que l’élite du pouvoir haïtienne entretient avec sa mémoire, symbole d’émancipation parfois encombrant pour qui désire maintenir les populations asservies.
L’armée indigène a remporté le Prix de la recherche et de la création de l’Université de Sherbrooke (2015) et le Grand Prix du livre de la Ville de Sherbrooke (2016).
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Préface
7Avant-propos
13Introduction. Aux armes, citoyens!
151. La bataille de Vertières ou «le destin d’un souvenir»
272. L’acte final d’une révolution atlantique
353. Tentative de reconstitution
534. L’histoire d’un mot qui n’existe pas vraiment
735. «Le dernier des Blancs»
896. «Tant qu’il resterait un nègre»
1017. Le symbole de la force et de la survie d’Haïti
1278. Un lieu de mémoire récent
1439. Picolet, Fossé Capois, Vertières: sur les traces des ancêtres
171Conclusion. Le cri de Capois-la-Mort
185Remerciements
189Notes et références
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