Description
Quand je parle à Janette Bertrand de la prémisse de mon enquête sur la vie des vedettes – n’y a-t-il pas trop d’autobiographies ? N’est-ce pas là un effet pervers du vedettariat ? – elle me rabroue. Lorsque j’ajoute que je veux du même souffle écrire mon autobiographie avec une bonne dose de mauvaise foi, car je suis aussi animé d’une petite envie d’entrer au panthéon des personnalités québécoises, son jugement est impitoyable : « Tu ne peux pas non plus le faire juste pour te moquer ! Ton éditeur veut sûrement en vendre et pour ça tu dois respecter le public (là-dessus, elle a raison, ce type ne pense qu’à s’enrichir). Si tu écris aux gens qu’ils achètent de la merde, ils vont se sentir insultés et se dire : “Quoi ? Ce Hugo Meunier trouve que je suis cave parce que j’achète la bio de Maxim Martin !?” »