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Printemps de force

Une histoire engagée du mouvement étudiant au Québec (1958-2013)

Arnaud Theurillat-Cloutier

Collection : Mémoire des Amériques

Parution en Amérique du Nord : 20 avril 2017

Nombre de pages: 496

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ISBN: 9782895962199
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ISBN: 9782895967101
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ISBN: 9782895968979
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Description

L’année 2012 a vu émerger sur la scène politique québécoise un mouvement étudiant combatif, déterminé et uni. Or le Printemps érable, loin d’être un phénomène de génération spontanée, est le fruit d’une longue histoire dont les racines plongent jusqu’aux premiers jours de la Révolution tranquille.

Au croisement des influences des partis politiques, des groupes révolutionnaires et des syndicats, depuis plus d’un demi-siècle, le milieu étudiant a su à la fois faire entendre ses revendications, et développer ses propres stratégies et pratiques. Cet ouvrage raconte les multiples élans et conflits qui ont marqué le mouvement : les bras de fer engagés avec les autorités, mais aussi les rapports de force et tensions entre et au sein des associations nationales. Puisant dans de nombreuses archives et nourri d’une vingtaine d’entrevues, l’auteur nous fait découvrir l’étoffe de l’un des plus redoutables mouvements sociaux d’Amérique du Nord.

  1. Liste des acronymes et abréviations

    9
  2. INTRODUCTION

    19
  3. Le concertationnisme étudiant

    24
  4. Le syndicalisme de combat étudiant

    27
  5. Les origines françaises

    29
  6. La charte de Grenoble et la défi nition de « jeune travailleur intellectuel »

    30
  7. CHAPITRE 1. LA PRÉHISTOIRE DU MOUVEMENT ÉTUDIANT (LES ANNÉES 1950)

    33
  8. Duplessis, l’Église et l’éducation

    33
  9. Les premières associations, le personnalisme et les jeunesses catholiques

    35
  10. Un début timide de contestation

    37
  11. CHAPITRE 2. PARTICIPER, CONTESTER, S’ORGANISER (1961-1973)

    41
  12. La Révolution tranquille, le rapport Parent et la radicalisation politique

    41
  13. La prise de conscience syndicale

    47
  14. Les journaux étudiants, berceaux de la réfl exion syndicale

    49
  15. La FAGECCQ : entre respect de l’autorité et préoccupations syndicales

    50
  16. L’UGEQ : première centrale syndicale étudiante

    54
  17. Les occupations de 1968 : « participer, c’est se faire fourrer ! »

    58
  18. Octobre 1968 : le « pouvoir étudiant » en acte

    66
  19. Déconfiture générale

    75
  20. Un mouvement sans organisation : le hara-kiri des associations étudiantes

    77
  21. Du syndicat étudiant à la minorité agissante

    82
  22. L’incendie à Sir George Williams

    84
  23. L’opération « McGill français »

    85
  24. Émeute contre la Murray Hill

    87
  25. Manifestations contre la loi 63

    88
  26. La crise d’Octobre et la remise en question

    89
  27. Naissance des organisations d’extrême gauche

    91
  28. Fin de la révolution tranquille : vers un renouveau syndical ouvrier et étudiant

    95
  29. Conclusion

    99
  30. CHAPITRE 3. UNE ANEEQ COMBATIVE (1974 À 1980)

    103
  31. Contexte sociopolitique : le Parti québécois au pouvoir et les luttes syndicales

    103
  32. La grève contre les TAEU et pour les prêts et bourses : la nécessité d’une coordination nationale

    105
  33. Fondation de l’ANEEQ : mettre fin à la désorganisation

    113
  34. Des débuts difficiles

    118
  35. L’inertie du gouvernement péquiste, terreau fertile pour la confrontation

    123
  36. La grève de 1978 : comme une traînée de poudre

    127
  37. Vers la déstabilisation de l’ANEEQ

    132
  38. Conclusion

    134
  39. CHAPITRE 4. ENTRE LA COMBATIVITÉ ET LA CONCERTATION (1980 À 1989)

    137
  40. Récession économique, virage concertationniste des syndicats et émergence du néolibéralisme

    137
  41. L’indépendance du RAEU et la Charte des droits étudiants

    141
  42. L’affirmation du concertationnisme

    145
  43. Un discours technocratique

    148
  44. Crise politique au sein de l’ANEEQ sur fond de cure d’austérité

    150
  45. Lutte contre la répression : l’affaire Bruno Guy Héroux

    153
  46. Le féminisme à l’ordre du jour de l’ANEEQ

    154
  47. Fondation de la FAECQ : « le temps des grèves est maintenant révolu »

    155
  48. La Loi sur l’accréditation et le fi nancement des associations d’élèves ou d’étudiants (1982-1983)

    160
  49. La réforme collégiale et la table de négociation sur les prêts et bourses (1983-1984)

    163
  50. Première menace de dégel des frais de scolarité (1984)

    165
  51. Les grèves de 1986 : victoire contre le dégel

    166
  52. Dissolution du RAEU et de la FAECQ

    176
  53. Une grève tactique (1988)

    178
  54. Conclusion

    184
  55. CHAPITRE 5. DE LA CONFRONTATION À LA CONCERTATION (1990 À 2001)

    189
  56. Néolibéralisme, nouvelle gouvernance publique et économie du savoir

    190
  57. L’héritage de Lucien Bouchard : l’obsession du « déficit zéro »

    196
  58. La FEUQ : les « businessmen » du mouvement étudiant

    199
  59. Nouvelle crise politique au sein de l’ANEEQ : la question linguistique

    206
  60. La mobilisation de 1990 : la résistance contre le premier dégel

    208
  61. Fondation de la FECQ : le gouvernement trouve des « partenaires » au collégial

    219
  62. La réforme collégiale (1992-1993)

    222
  63. La nouvelle hausse des frais de 1993 : « indexer, ce n’est pas hausser ! »

    224
  64. La dissolution de l’ANEEQ : la fin d’une ère combative

    227
  65. Le MDE : entre l’organisation syndicale et le regroupement politique

    229
  66. Grève de 1996 : le dissensus du « déficit zéro »

    233
  67. Concertation sur fond de lutte contre le « déficit zéro »

    241
  68. Émergence du débat sur la « violence » : le « plan G » et Opération SalAMI

    244
  69. Les bourses du millénaire

    245
  70. Sommet du Québec et de la jeunesse

    246
  71. Dissolution du MDE

    248
  72. Conclusion

    251
  73. CHAPITRE 6. LA RÉSISTANCE AU NÉOLIBÉRALISME (2001 À 2013)

    255
  74. Réingénierie de l’État et contestation sociale

    255
  75. Lutte contre la taxe à l’échec : la nécessité d’une autre association

    258
  76. Fondation de l’ASSÉ : la renaissance du syndicalisme de combat

    260
  77. Charest envoie un coup de semonce

    263
  78. Menaces à l’intégrité du réseau collégial

    265
  79. Grève générale illimitée de 2005 : la lutte contre l’endettement étudiant

    266
  80. La reconfiguration du mouvement étudiant après 2005

    281
  81. L’ASSÉ fait son autocritique

    283
  82. La débâcle de 2007 : entre optimisme aveugle et précipitation

    284
  83. Crise et renouveau au sein de l’ASSÉ

    291
  84. Le Printemps érable : du milieu étudiant à la révolte sociale

    319
  85. Le gouvernement Marois et le sommet sur l’éducation : participer ou boycotter ?

    380
  86. 2012 : un bilan mitigé ?

    383
  87. Conclusion

    390
  88. ÉPILOGUE

    395
  89. Remerciements

    403
  90. Notes

    405
  91. Bibliographie sélective

    483

Actualités du livre

14 février 2022

Des lendemains qui résonnent

Les grandes associations étudiantes qui formaient le noyau militant de la grève de 2012 ont été désertées. Aujourd’hui, quels acteurs ont pris la relève ? Et quels combats mènent-ils ? Un dossier de Léa Carrier « La base militante de 2012 a une relève » « Je me souviens avoir vu les manifestations à la télévision et avoir […]

12 février 2022

Les victoires du printemps érable sont là pour de bon

Les partis politiques et les universités voient aujourd’hui l’importance de garder les frais de scolarité bas. Il y a 10 ans, quelques groupes étudiants lançaient le bal d’une grève qui ferait boule de neige au point de s’étendre sur tout un printemps et de faire tomber un gouvernement. Le Journal a recueilli le témoignage de […]

9 février 2022

Printemps érable: «En l’espace de 10 ans, on a vécu comme un siècle»

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15 mai 2018

Sur une histoire engagée du mouvement étudiant

Dans la vague des « célébrations » du 50e anniversaire de Mai 68, le livre d’Arnaud Theurillat-Cloutier tombe à point. Jusqu’ici, en fait de synthèse, il fallait s’accommoder du livre pamphlétaire et à droite de Marc Simard[1], qui n’avait pas pris le soin lui, d’admettre sa posture idéologique (et peut-être surtout, générationnelle). Rien de tel avec le livre qui nous […]

26 avril 2017

Quelle histoire pour le mouvement étudiant québécois?

À l’occasion de la parution de Printemps de force. Une histoire engagée du mouvement étudiant au Québec (1958-2013), Raisons sociales et Lux Éditeur vous invite à une table-ronde sur les enjeux derrière l’écriture de l’histoire du mouvement étudiant. Participeront à la discussion: Benoît Lacoursière, Camille Robert et Arnaud Theurillat-Cloutier. * Benoît Lacoursière est professeur de […]

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