Description
Le plus célèbre des photographes ? Maintenant peut-être. Mais qui était-il de son vivant ? Le doux Doisneau, le fortuné, le plaisant, l’humaniste ? Sûrement pas ! Et c’est ce qui a poussé André Pozner à partager ses souvenirs, à raconter en mots et en images ses années Doisneau, qui sont aussi des années Prévert, car c’est chez Jacques Prévert qu’ils se sont rencontrés. Longues balades à trois, bavardages du coq-à-l’âne, Doisneau en photographe photographié. Une bande de copains et Paris pour décor.
André Pozner trace le portrait d’un artiste qui défrichait son chemin, et celui d’une certaine époque, l’après Mai 1968. Loin de la vie en rose, la ville et la banlieue de Doisneau sont grises et dures, elles piquent au vif. Ce qui brille, c’est son œil, c’est l’émotion qu’il s’attache à transmettre. C’est l’amour et l’humour, et toujours la révolte d’un petit bonhomme souriant sous sa casquette de velours, qui haïssait l’injustice, et qui disait : « Il y a des moments où l’on travaille comme un barbare, avec un besoin quasi animal de faire des choses, sans raisonner. Ce sont des moments de grande créativité. »