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12 septembre 2020

Chronique littéraire

De Louis Gaudreau, avec une préface de Christian Topalov, publié aux Éditions Lux/Humanité, cet ouvrage entreprend d’illustrer le caractère évolutif de la relation entre capitalisme et logement en rappelant l’histoire de ses trois principaux protagonistes : le promoteur, la banque et le rentier. Car même si le marché de l’habitation fait depuis longtemps partie intégrante du capitalisme, il n’est plus le même qu’au 19e siècle ou qu’il y a trente ans.

S’il n’est pas courant de considérer sa résidence d’abord et avant tout comme une marchandise intrinsèquement liée à l’économie capitaliste, ce chez-soi dont on a tant rêvé et auquel on a finalement accès a été mis en vente ou en location par des entreprises capitalistes, sur un marché qui s’adresse à des consommateurs dont le pouvoir d’achat provient lui-même d’un autre marché, celui du travail. Et, comme l’a démontré la crise de 2008, le marché de l’immobilier peut subir des bouleversements considérables, affectant de manière drastique l’économie et la société dans son ensemble.

Cette tendance impose de nouvelles conditions au développement du logement et à ses usages, conditions qui révèlent à leur tour la façon dont se pose aujourd’hui la question du droit au logement. Une excellente réflexion bien documentée et pertinente.

Marie-Hélène Therrien, Autour de l’île, 12 septembre 2020

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