Description
Le véganisme a le vent en poupe, mais lorsque Tesla propose des habitacles en cuir végétal ou quand des antispécistes s’allient à l’extrême droite, cette cause est utilisée pour cacher les aspects moins reluisants de certains groupes. Calqué sur le greenwashing qui dénonce les stratégies de communication permettant aux entreprises polluantes de redorer leur image, le terme «veganwashing» dénonce une récupération similaire. Il apparaît pour la première fois en Israël en 2013, en réaction à une campagne de soutien au gouvernement Nétanyahou pour ses relatives avancées dans la cause animale – une contestation qui résonne d’autant plus fort lorsque, dix ans plus tard, l’état-major israélien traite les Palestiniens d’animaux pour justifier leur génocide.
Quelles sont les caractéristiques qui font du véganisme, qui répond pourtant à une réelle urgence, un mouvement si vulnérable aux récupérations politiques? Pour que la cause animale ne soit plus pervertie, il convient de démasquer le veganwashing, et c’est ce à quoi cet ouvrage tente de contribuer.