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6 décembre 2017

Attention à tout ce qui se dit, avertit Alain Vadeboncoeur

De passage dans la région pour faire la promotion de son nouveau livre, Désordonnances, l’urgentologue Alain Vadeboncoeur en a profité pour présenter une conférence grand public, mercredi soir, au Montagnais. Dans un style humoristique accrocheur, l’auteur a échangé sur différents sujets de la santé avec ses invités.
 

D’ailleurs, ils étaient environ 70 à avoir répondu à l’appel. Se disant confortable à l’idée de confronter les gens avec ce qu’ils font, voient ou entendent pour prendre soin d’eux, Alain Vadeboncoeur a abordé plusieurs sujets qui touchent le quotidien de tout un chacun.

Sans déboulonner les mythes du domaine de la santé, il a rappelé que tout n’est pas toujours aussi grave que certaines recherches tendent à prouver. «Quand il y a une recherche sur un sujet, il y en toujours une autre qui va nous permettre de lire ce qu’on veut lire», a raconté M. Vadeboncoeur.

Il a aussi abordé le sujet des «superaliments», citant par exemple le curcuma, la betterave et même le chocolat noir. «Ce n’est pas clair qu’il faut miser là-dessus, mais mangez-en si ça vous fait du bien», a simplement recommandé Alain Vadeboncoeur, avant de parler du «superaliment» ultime, le bleuet qui pousse au Saguenay-Lac-Saint-Jean! «Ça, il faut en manger autant que possible», a-t-il ajouté.

M. Vadeboncoeur a également mis en garde l’auditoire face aux nombreux examens, affirmant qu’un test doit servir à trancher une incertitude. 

«Passer des tests de façon régulière, sans raison, ça ne sert à rien si vous n’êtes pas malades», a averti celui qui est le chef du service de médecine d’urgence de l’Institut de cardiologie de Montréal.

Alain Vadeboncoeur a partagé un moment tragique avec la population régionale, racontant le moment où il a bien failli mourir… de rire. C’était à la fin de la dernière année, lorsqu’il écoutait le Bye bye 2016. Alors qu’il se remettait d’une pneumonie, un numéro l’a fait éclater de rire. C’est à ce moment qu’il a appris que tousser et rire, en même temps, ne font pas bon ménage.

«J’ai fini par arrêter de rire et j’ai retrouvé mes esprits», a-t-il confié devant une foule amusée.

Pour ceux qui l’ignoraient, Alain Vadeboncoeur est le fils de l’écrivain Pierre, décédé en 2010. La page couverture du livre d’Alain contient d’ailleurs un clin d’oeil à son père, reproduisant le «s» de l’oeuvre Indépendances publié en 1972 par Pierre Vadeboncoeur.

Jonathan Hudon, Le Quotidien, 6 décembre 2017.

Photo: Le Quotidien / Rocket Lavoie

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