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30 mars 2018

Ballast – Cartouches

Simon Springer fait partie de ces auteurs dont le travail académique n’est pas dissociable de leur militantisme. À le lire, on se dit qu’il est finalement possible d’allier rigueur scientifique et fougue de la révolte. Ainsi, le voici digne héritier de deux géographes-anarchistes sur lesquels il s’appuie longuement dans son ouvrage : Élisée Reclus et Pierre Kropotkine. Du premier, il retient l’engagement constant pour l’émancipation et la liberté, son végétarisme ou bien sa conception stimulante de la nature ; du second, il reprend la critique de la domination et ses approches théoriques d’une autre organisation politique — sans être prescriptif pour autant. Après un retour sur « les racines critiques de la discipline », Springer dresse un portrait de ce que « la géographie devrait encore être » (en écho à un article de Kropotkine). Leurs réponses sont les mêmes : la géographie se doit d’être anarchiste, à savoir une approche qui « s’intéresse à des mondes parcellaires, fragmentés, qui se recoupent et dans lesquels l’autonomie et l’émancipation deviennent possibles en tant qu’îlots mouvants de réflexivité entre la théorie et la pratique ».

Ballast, 30 mars 2018

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