Description
Depuis quelques années, la répression politique prend de telles proportions au Québec que des instances des Nations Unies ont interpellé les autorités provinciales à propos des arrestations de masse et des limitations au droit de manifester. La grève étudiante de 2012, marquée par la violence policière et des milliers d’arrestations, a permis de prendre conscience de cette réalité, même si la répression politique ne date pas du Printemps érable et dépasse largement le cadre des manifestations.
Mise sur pied dans ce contexte, la Commission populaire sur la répression politique (CPRP) a recueilli près d’une centaine de témoignages lors d’audiences tenues à Gatineau, Montréal, Québec et Sherbrooke. Son analyse englobe l’ensemble des acteurs judiciaires, politiques et médiatiques, du début des années 1990 à aujourd’hui. Elle révèle les effets pernicieux de la répression que subissent les activistes et les mouvements sociaux, mais aussi l’ensemble de la population, que l’on gave d’une opinion prétendument publique hostile à toute forme de contestation.
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