Une lecture comme un baume
Je suis sur le point de terminer ma lecture de Quelqu’un doit parler [de Mathieu Bélisle et Alain Vadeboncœur]. C’est pour moi un baume sur ce que je vis maintenant avec une mère de 90 ans qui se voit hospitalisée à la suite d’une chute. Les présentations sont bien au-delà de ce que l’on peut rencontrer dans nos lectures quotidiennes, sans doute en raison du format original d’entretien devant un public en salle à l’Université de Montréal. Le lecteur est mené par des échanges entre le Dr Vadeboncœur, dont les interventions sont terre à terre et avec un lien très pertinent au quotidien, et mon collègue, Mathieu Bélisle, qui se tourne vers son champ d’expertise qu’est la littérature pour identifier des points de repère, un genre de GPS des mots, pour être en mesure de dialoguer sur des problèmes insolubles. À propos d’une différence entre le sacré et le spirituel et ses pratiques par les sociétés, j’ai senti les deux interlocuteurs en difficulté de rentrer dans un camp, fermant la porte à l’autre. S’agit-il de l’intellectuel et du scientifique se gardant une porte de secours au cas où ?
Pierre Drolet, professeur de littérature anglaise, collège Jean-de-Brébeuf
La Presse, 12 juillet 2024.
Photo: Patrick Sansfaçon /Archives La Presse
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