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8 novembre 2019

Qui a peur de Mathieu Bock-Côté?

Traiterait-on une femme de baleine ?

J’apprends sous la plume de Christian Rioux (la seule personne qui est capable de me faire ouvrir le Devoir) que mon ami et collègue Mathieu Bock-Côté se fait comparer à un « cachalot » dans l’essai que lui consacre un sociologue du nom de Mark Fortier.

Comparer un homme blanc hétérosexuel à un mammifère marin, c’est acceptable pour la gauche ?

Personne pour crier à la grossophobie ? 

Personne pour hurler à la stigmatisation ? 

Personne pour décrier cette attaque personnelle nauséabonde ?

Imaginez un auteur de droite qui traiterait une politicienne, une artiste ou une journaliste, une personne « racisée » ou un quelconque membre d’une minorité, de « truie », de « vache » ou de « baleine ». 

Je vous laisse deviner la crise d’apoplexie au coin des rues Rachel et Rachel.

En plus, en ce moment, circule sur les merdias sociaux un montage photo de la tête de MBC sur le corps d’un enfant obèse. Le site parodique qui s’abaisse à cette caricature odieuse ne sera jamais dénoncé par les petits amis de La soirée est encore jeune, dans leur bêtisier des médias, non Madame !

Entre gens de gauche, on se tient, on est sososolidaire !

Que l’on s’en prenne à Mathieu pour ses idées, ses arguments, soit. C’est de bonne guerre. Qu’on débatte, bordel !

Mais qu’on s’abaisse à attaquer un adversaire idéologique en s’amusant de son physique, c’est minable. 

Sophie Durocher, Le Journal de Montréal, 8 novembre 2019

Lisez l’original ici.

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