Dans ce recueil, il aborde des sujets assez « légers », comme l’assaut du Capitole ou la COVID-19. Pour contrecarrer ce trop-plein de légèreté, il a décidé d’explorer aussi… la peine de mort! Il utilise toutefois en exemple un vrai méchant, un « gars mal intentionné ».

Il explique aimer rassembler des œuvres différentes. Se diversifier lui permet de montrer différentes facettes de lui-même, entre son recueil et un nouveau spectacle.

« Si vous prenez le texte tout seul comme ça de la peine de mort, on peut faire : “Oh, il est un peu plus sévère.” Mais en en ayant d’autres, on a quelque chose de plus complet. »

Fabien Cloutier raconte aimer secouer des « statues », comme Paul Arcand, avec qui il a travaillé et qu’il aime taquiner en mentionnant ses parties intimes ou sa digestion.

« Il faut que le fou du roi s’attaque au roi aussi. »

Il présente aussi un prochain spectacle, Délicat. Il y évoque la notion de délicatesse masculine, qui a connu une grande évolution dans les dernières années.

« Je fais plus attention qu’avant. On parle d’autocensure et c’est un mot que je n’aime pas. Faire parfois attention pour ne pas blesser […], ce n’est pas de la censure. »

Fabien Cloutier parle également de ses origines en Beauce et du côté éclatant des Beaucerons. Il aborde également l’ultime saison de la série Léo, dont le tournage vient de se terminer.

Pénélope, ICI Première, 9 novembre 2022.

Photo: Radio-Canada / Jean-Baptiste Demouy

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