La rentrée littéraire québécoise de Lux Éditeur, automne 2011
Paraîtra le 2 novembre un livre plus nécessaire que jamais : Petit cours d’autodéfense en économie, l’abc du capitalisme, de l’économiste Jim Stanford. Mystérieuse et confuse, l’économie semble souvent hors de la portée du citoyen normal, qui paie pourtant les frais de ses crises. Jim Stanford, en démystifiant les rouages du capitalisme avec soin, relève le défi de démontrer qu’il est à la portée de tous d’en comprendre le fonctionnement. Écrit avec intelligence, un sens pratique aiguisé et des synthèses claires, ce livre est illustré par Charb, dessinateur satirique et directeur du journalCharlie Hebdo. Le livre est présenté par Éric Pineault, professeur de sociologie économique à l’UQAM.
Paraîtra le 14 septembre Les voix du temps d’Eduardo Galeano. Alliant chronique et poésie, conte et manifeste, les histoires brèves et infiniment justes de ce livre s’assemblent pour faire entendre ceux que le vrombissement des machines du pouvoir a trop souvent fait taire. Galeano est un écrivain uruguayen mondialement reconnu pour ses analyses clairvoyantes de l’histoire contemporaine.
Éric Martin et Maxime Ouellet publieront le 5 octobre un essai percutant qui dénonce le tournant mercantile que l’élite québécoise souhaite faire prendre aux universités.Université inc., des mythes sur la hausse des frais de scolarité et l’économie du savoir, dénonce la hausse des frais de scolarité annoncée dans le dernier budget Bachand, en démontrant qu’elle repose sur des chiffres tronqués, des justifications vaseuses et, surtout, une conception absolument vulgaire de la culture et des institutions d’enseignement. Cet essai est accompagné de textes de Guy Rocher, Lise Payette, Victor Lévi-Beaulieu et Omar Aktouf, dans lesquels ces personnalités se prononcent contre l’actuelle transformation des universités.
Le 17 août paraîtra chez Lux Pourquoi je ne suis pas chrétien du philosophe anglais Bertrand Russell. Ce texte, présenté par Normand Baillargeaon, est composé de trois essais qui s’en prennent aux thèmes phares du christianisme en matière de mœurs. Ils y sont bien sûr l’objet d’une critique férocement éclairée.
À ne pas manquer également cet automne, la sortie en novembre d’Un profond sentiment d’injustice de l’historienne Beverly Boissery. Ce livre raconte un fait méconnu de notre histoire : l’exil en Australie des Patriotes de 1837-1838.