Description
En 1810, à bord du Tonquin, voilier qui lui fera faire le tour des Amériques, Gabriel Franchère tient un journal qu’il continuera de rédiger jusqu’à son retour à Montréal, en 1814. Son témoignage, unique en français, est une pièce maîtresse pour mieux comprendre la prise de possession américaine du territoire de l’Ouest, au-delà des Rocheuses.
Au plan ethnologique, le journal de Franchère est particulièrement précieux puisqu’il nous offre un témoignage d’un contact avec les Chinooks, ces autochtones qui vivaient sur les rives du fleuve Columbia. Franchère est le premier écrivain de langue française à nous décrire les us et coutumes de cette nation amérindienne que notre « civilisation » a anéantie à jamais. Ne reste plus qu’aujourd’hui des Chinooks que le vents chaud et sec venu des Montagnes et qui porte leur nom.