Description
De toutes les menaces qui pèsent sur la liberté, la plus grande est sans nul doute la perte de l’esprit critique. On en mesure chaque jour l’étendue dans les médias qui, ayant renoncé à cultiver l’opinion publique, préparent et adaptent les consciences aux « nouvelles réalités ». On l’observe également dans les écoles et les universités qui ont bradé leur indépendance, leur mission et leurs valeurs fondamentales, pour se mettre au pas des impératifs économiques. Face à une telle servilité intellectuelle, ce livre constitue une invitation à la trahison.
Avec humour, et sans donner de leçon de morale, Normand Baillargeon en appelle à la responsabilité des intellectuels face aux demi-vérités et aux mensonges politiques. L’auteur du Petit cours d’autodéfense intellectuelle propose finalement des modèles alternatifs qui sont tout à la fois attirants, réalistes et mobilisateurs. À ce propos, l’auteur puise dans la riche tradition libertaire, qui a notamment inspiré Michael Albert et Robin Hahnel dans leur élaboration du modèle de l’économie participative (Écopar).
Avec Les chiens ont soif, c’est à une lutte acharnée contre le cynisme que nous convie l’auteur.