
L’empire du capital
- Traduit de l’anglais par Véronique Dassas et Colette St-Hilaire
ISBN : 9782895961215
Il semble évident de nos jours que l’hégémonie américaine ne compte pas s’affirmer par la construction d’un empire colonial. Pourtant, la puissance militaire des États-Unis est la plus importante et la plus redoutable que le monde ait jamais connue. Comment expliquer ce paradoxe ?
En rappelant l’histoire des grands empires (britannique, chinois, espagnol, etc.), qui furent à la fois des empires territoriaux et commerciaux, Ellen Meiksins Wood montre la nature singulière de l’impérialisme américain qui, lui, ne repose pas sur les conquêtes territoriales. Son projet, rendu possible par le capitalisme, est celui d’une domination économique mondialisée, administrée localement par des États souverains, mais protégée par la puissance militaire des États-Unis.
L’ « empire du capital », explique la politologue, débouche ainsi sur ce paradoxe : tout indifférent qu’il soit à la conquête du monde, il a mis en place la monstrueuse machinerie militaire américaine, dont l’existence est d’autant plus troublante qu’elle est sans objet déterminé.
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Préface à l'édition française
10Introduction
181. L'autonomisation du pouvoir économique
282. L'empire de la propriété
503. L'empire du commerce
744. Une nouvelle forme d'empire
1125. La diffusion des impératifs économiques à l'étranger
1326. L'internationalisation des impératifs capitalistes
1687. L'«impérialisme démesuré», une guerre sans fin
200Remerciements
234Table
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Actualité du livre
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Voir, 14 avril 2011 Publié le 14 avril 2011, dans Revue de presse
Dix ans après le Sommet des Amériques, on n’entend presque plus parler des altermondialistes, mais l’hégémonie économique des États-Unis demeure. L’empire du capital montre de quelle manière impérialisme et capitalisme marchent main dans la main pour asseoir cette hégémonie. Avec […]