Description
La création de l’État d’Israël a déclenché une campagne de nettoyage ethnique, et a conduit à la spoliation et à l’expulsion de plus de 750 000 Palestiniens. Encore aujourd’hui, Israël nie aux déplacés le droit de rentrer chez eux et de reprendre leurs biens, au mépris des conventions internationales.
C’est cette impunité et ce déni systématique qui ont été la motivation essentielle de la campagne « Boycott, désinvestissement, sanctions » (BDS), lancée en 2005 par des mouvements populaires palestiniens en lutte contre l’occupation militaire de la Palestine et l’apartheid en Israël. Pour soutenir cette initiative, des syndicats, des instances universitaires, des organisations religieuses, des partis politiques et des mouvements sociaux ont mis de l’avant une multitude de mesures créatives de boycott, partout dans le monde.
Le débat sur ce mouvement de boycott touche désormais des pays aussi divers que la Norvège, l’Australie, les États-Unis ou l’Afrique du Sud. Or, le public canadien est encore mal informé. La publication de ce livre, qui comble une lacune, est menée au nom de la liberté d’expression et du droit du public à une information indépendante.