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4 février 2016

Anonymous, chevaliers modernes

Si pour vous, comme pour la plupart des membres de la famille de Gabriella Coleman, Internet, « c’est la corvée des courriels à trier, les nouvelles qu’on lit en buvant son café le matin, le coup d’œil sur sa page Facebook pour voir les dernières photos des amis (et de leurs bambins) et, dans les moments d’ennui mortel au travail, le visionnage de fantastiques vidéos de chats », passez votre chemin. Ce livre ne vous apportera que doutes et inquiétudes.

Mais si, à l’instar de Coleman, vous regardez le Web comme le champ fascinant dans lequel « une bataille rangée sur l’avenir de la vie privée et de l’anonymat fait rage », alors, vous devriez vous laisser entraîner sur les terres des « Anons » (pour « Anonymous »), ces militants radicaux de la liberté numérique devenus célèbres au début du XXIe siècle pour arborer, lors de leurs opérations de sabotage, le masque du personnage de la bande dessinée V pour Vendetta, lui-même inspiré du catholique britannique Guy Fawkes.

Canaux IRC et comptes Twitter

C’est en anthropologue que Gabrielle Coleman, aujourd’hui titulaire d’une chaire de la prestigieuse université McGill à Montréal, a abordé ces terres. De prime abord, elle n’a pas eu à s’aventurer loin de son bureau. Il lui a suffi, en effet, de se connecter… [lire la suite ici si vous êtes abonné au journal Le Monde].

Gilles Batin, Le Monde, 4 février 2016.

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