ACTUALITÉS

Photo des fenêtres de cellules à travers les barreaux d'un couloir du centre pénitentiaire de Perpignan.
23 avril 2024

Abolir les prisons, une «utopie réelle»

Dans « Brique par brique, mur par mur », trois chercheurs tentent la première histoire de l’abolitionnisme pénal, qui place la critique radicale de la prison, de la justice et de la police au cœur de ses analyses. Une tradition militante et politique riche. Y compris en Europe.

 

« Les institutions pénales ne sont pas seulement inefficaces pour nous protéger et régler nos différends, elles sont en plus préjudiciables et néfastes. » Avec Brique par brique, mur par mur (Lux Éditeur), qui paraît en France le 17 mai, Gwenola Ricordeau, professeure associée en justice criminelle à l’université de l’État de Californie, Joël Charbit, chercheur associé au Centre lillois d’études et de recherches sociologiques et économiques, et Shaïn Morisse, doctorant au Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales, retracent l’archéologie et l’actualité de l’abolitionnisme pénal, qui défend l’abolition de la justice, de la police et de la prison.

À la faveur de la critique radicale de la prison et de l’incarcération de masse, ce mouvement intellectuel et militant a retrouvé aux États-Unis une vivacité récente. Mais dans le monde occidental, ses racines ont poussé en Europe, dans les années 1970. Souvent ignorée, quand elle n’est pas « calomniée », taxée d’utopique, la tradition de l’abolitionnisme pénal irrigue pourtant de nombreux mouvements de la gauche radicale globale. Entretien avec Shaïn Morisse, l’un des auteurs.

[…]

Lisez la suite ici.

Mathieu Magnaudeix, Médiapart, 23 avril 2024.

Photo: Des fenêtres de cellules à travers les barreaux d’un couloir du centre pénitentiaire de Perpignan, dans les Pyrénées-Orientales, le 9 juin 2023. © Photo Arnaud Le Vu / Hans Lucas via AFP

Inscrivez-vous à notre infolettre

infolettre

Conception du site Web par

logo Webcolours

Webcolours.ca | © 2024 Lux éditeur - Tous droits réservés.