François Morin au «Soir»: «Démocratiser l’économie est plus urgent encore qu’en mai 1981»
La gauche ne doit pas avoir honte des nationalisations françaises des premières années de la présidence Mitterrand, mais en tirer les leçons face aux enjeux sociaux et environnementaux actuels, assure l’économiste François Morin.
En 1981, François Mitterrand, le premier secrétaire du Parti socialiste français, entrait à l’Elysée, porteur d’une promesse, « Changer la vie », et d’un formidable espoir pour la gauche européenne. La déception fut rapide. Après le « tournant de la rigueur » de 1983 et le retour d’une majorité de droite à l’Assemblée nationale trois ans plus tard, l’échec de la politique économique fondée sur le « programme commun » préparé avec le Parti communiste a été interprété – et l’est encore – comme la preuve qu’il est vain d’espérer une « rupture » avec le modèle économique dominant.
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Dominique Berns, Le Soir, 14 février 2020
Photo: Le 10 mai 1981, François Mitterrand, premier secrétaire du Parti socialiste, est élu président de la République française, avec un slogan: « Changer la vie ». – AFP.