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Traité de la petite bonté, Mélikah Abdelmoumen

Dans un tout autre registre, Mélikah Abdelmoumen s’inspire de Vassili Grossman pour rappeler que le vrai cœur de l’histoire se loge moins dans l’affrontement du Bien et du Mal que dans la persistance d’une infime humanité. À travers son amitié avec des membres de la communauté tsigane de Lyon, en France, la romancière et essayiste raconte le quotidien des bidonvilles, la violence sociale et politique qui frappe les exclus, mais aussi les gestes de solidarité qui empêchent l’abandon. Lauréate du prix Pierre-Vadeboncoeur, Abdelmoumen signe un texte à la fois dur et lumineux, plaidoyer pour cette « petite bonté » qui survit malgré tout.

Lux, 22 octobre

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Ismaël Houdassine, Le Devoir, 18 septembre 2025.

Photo: Marie-France Coallier / Le Devoir