1872-1950: les combats perdus de l’antialcoolisme
A la fin du XIXe siècle, hygiénistes et moralistes s’accordent : l’ivrognerie est un danger sanitaire et social. Un militantisme antialcoolique se structure, non sans mal, dans une France où l’alcool est aussi une puissante industrie.
Au cours du XIXe siècle, avec l’industrialisation et la révolution des transports, la consommation d’alcool des Français prend de l’ampleur et se démocratise. Cafés, cabarets et débits de boissons se multiplient : on en compte un demi-million, soit un pour 82 habitants en 1880. Les Français boivent aussi plus de spiritueux et d’alcools distillés. C’est au même moment, vers le milieu du XIXe siècle, que les médecins déterminent la « maladie alcoolique » et que de nombreuses voix accusent alors l’alcool de tous les maux.
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Didier Nourrisson, L’Histoire, novembre 2023.